dimanche 3 janvier 2010

Les aventures de Longue-Brique le Lombric - Saison 1 - 2pisode 6

Pamela

Le retour vers le monde et la douceur des ondes.

L'underground régénérant et salvateur, entre les profondeurs et l'onde de choc. Limbes incertaines, chavirante torpeur post-amoureuse, l'éternité suprême du combattant.

Observe le soldat invincible risquer la mort à chacune de tes étreintes. Puis s'enfoncer dans la mort qui prend le visage exquis et menaçant du sommeil.

Sous terre, la vie reprends ses formes, les galeries ouvrent la voie des lendemains qui jouissent.

Toi, la vie, tu le regarde tomber.

Un révolutionnaire se relève toujours. Tu peux le pousser du haut de tes falaises, ton océan peut le malmener, tes sirènes le perdre dans des tourbillons géants.

Lui vient de mourir entre tes seins, sur ton épaule, sur ta nuque.

Tu le réveilleras demain. Il ressuscitera et repartira au combat.

samedi 2 janvier 2010

Les aventures de Longue-Brique le Lombric - Saison 1 - Épisode 5

Résumé: Mu par une mission dépassant sa simple semi-cylindrie, Longue Brique Le Lombric vient de faire sauter les locaux du parti socialiste, affirmant par ce geste simple et néanmoins courageux à quel point la passivité et l’amollissement bourgeois sont des actes coupables et criminels qu’il convient de condamner puis de juger.

Tu crois que le bureau d’un quelconque Parti Socialiste local explose et brûle comme ça.

Simplement.

Tu crois que semer la mort dans le rang des traîtres, des renégats, est une vengeance qui va de soi, qui procède d’un mouvement bref et violent.

Longue Brique Le Lombric fumait sa clope et repensait à la scène. Il y avait eu Pamela. La traversée de la route, lente et périlleuse. L’entrée du Parti Socialiste, les va-et-vient de chaussures de luxe, de berlutti tellement de bon goût, tellement chères, suintant tellement l’appel au meurtre.

Il faudrait du temps à un quelconque inspecteur ou commissaire ou que sais-je encore, votre narrateur n’étant aucunement spécialiste des grades et promotions policiers, pour comprendre le sens de la déflagration destructrice qui venait d’assommer ce lieu que diverses édiles dites socialistes avaient patiemment depuis des décennies, transformé en un laboratoire de leurs petites mesquineries électorales personnelles.

Certes le banquier, certes le trader, certes le spéculateur étaient tombés en disgrâce. On tenait en bien peu d’estime le commentateur boursier et on évitait le courtier en assurances comme le lépreux quelques siècles auparavant.

Mais jamais, au grand jamais, la morale publique n’avait mis en doute les vertus dirigeantes des étoiles social-démocrates, ni leur fondement, ni leurs alliances, ni leur capacité à produire un monde nouveau.

Longue Brique Le Lombric savait, lui. Il savait qu’on ne pouvait rien tirer de ces merdeux plus imbus d’ambition que de bien public, plus avides de grands restaurants clinquants et de télévisions factices que d’égalité sociale et de justice.

Il les avait condamnés, plus tard il penserait à les juger.

Et puis surtout, surtout, il exécutait.

L’underground, son monde à lui, et ses galeries tumultueuses, avait réglé le problème de cette façon, quand les hommes se contentaient de forger de vains espoirs en se projetant vers l’espace, les étoiles, les planètes, négligeant la révolution qui se propageait sous leurs pieds.

Lui, le damné de la terre, avait voulu faire de la table rase un art suprême.

Il avait donc établi les complicités nécessaires à l’installation de la bombe. Afin qu’on n’eût pas la présence d’esprit au premier abord, d’imaginer que les victimes fussent décédées autrement que par l’explosion, il fallait que cette explosion soit violente.

Il était entré péniblement, profitant d’un instant de répit que s’accordaient les adhérents du triste parti, acharnés qu’ils étaient à calculer si augmenter l’impôt sur les très hauts revenus de 0,03% allait ou pas être le moteur de profonds changements dans la majorité qui leur assurait les joies du pouvoir.

Il entra dans le bureau du secrétaire fédéral occupé à trousser sauvagement celle qui était sa maîtresse et qui jouissait avec la certitude qu’elle deviendrait un jour la femme d’un des hommes les plus influents du pouvoir. Il jouissait sans remords, sachant que sa posture lui permettait de promettre tout et n’importe quoi à n’importe qui, même le mariage.

M. le Secrétaire féderal, pantalons tombés sur les mollets qu’il avait flasques, les fesses ridiculement à l’air, ondulait son corps gras entre les jambes de l’avenir politique de la région, un bon 32 ans plein d’ambitions et de nichons fort également répartis.

Elle, faisant semblant de rugir un cri de lionne sous-alimentée, lui faisant semblant d’y croire, les yeux rivés sur le portrait de François Miterrand qui ornait son triste bureau, ignoraient le danger qui les menaçait.

Longue Brique Le Lombric grimpa sur la cuisse et pénétra l’anus précieux du secrétaire fédéral qui ne sentit qu’une gêne légère alors qu’il culbutait madame, allant et venant sous le regard incrédule de Lionel Jospin dans un cadre en bouleau véritable.

Il mit en oeuvre la stratégie dite du nématomorphe, vers parasite qui prend place dans l’abdomen de certains insectes tout en prenant soin de ne pas altérer leurs organes vitaux. Quand le nématomorphe veut s’extirper de l’insecte, il oblige celui-ci se jeter à l’eau ce qui lui permet de retrouver le milieu aquatique indispensable à sa reproduction.

Le nématomorphe pousse sa victime au suicide, vous lisez bien.

Longue Brique Le Lombric, de sa longue période de captivité, avait appris à survivre ainsi qu’à tuer. Un jour, il réapprendrait à vivre.

On crut donc à un geste désespéré du à l’explosion, quand le gras secrétaire sauta par la fenêtre du cinquième étage, laissant pour morte sa compagne d’infortune, dont le crâne venait de sauter sous l’effet du vol tranchant d’un des morceaux du cadre de verre protecteur de la photo de Martine Aubry.

Dans la social-démocratie rampante, on ignorait le début des combats.

L’ignorance de l’adversaire est la souche qui nourrit le feu des premiers coups.

vendredi 3 avril 2009

Les aventures de Longue-Brique le Lombric Saison 1 - épisode 4

L'underground ou le murmure de la vie.

D'où jaillissent les sources, les volcans, où l'on se réfugie quand la surface se répand en médiocrités tragiques, l'ultime gardien de chaleur, le chemin vers le centre de la terre, que l'on dit de gravité.

L'underground.

L'underground et son univers, tellement redouté, mais labouré, saigné, mille fois trahi.

L'underground se trouvait en effet sous terre.

Longue-Brique le lombric possédait la conscience universelle de celui qui construit ses racines sans juger la terre qui les abrite.

Il était léger et grave, fluide et résistant.

Surtout il était fumeur et présentement en manque.

C'est pourquoi il n'eut aucun remord quand le souffle chaud et sourd de l'explosion emporta la rue qui abritait les locaux du parti socialiste local et quelques-uns de ses édiles occupés à penser social en fumant des havanes.

Il pensait surtout au mégot qu'il rêvait de griller car son travail de conscience avait été réglé longtemps auparavant.

Dehors, des banquiers lapidés rampaient en chantant pour amuser les chiens. Des traders faussement repentis arpentaient les rues en chantant des cantiques keynésiens.

Leur tour viendrait quoi qu'ils fassent.

On jouait aux billes avec le caviar et la vie finissait toujours par crever des innocents.

Il fallait donc s'occuper des salauds. C'était, si on y pensait bien, finalement, un boulot des plus réjouissants.

vendredi 26 décembre 2008

Les aventures de Longue-Brique le Lombric Saison 1 - épisode 3

Longue Brique le Lombric s'éveilla en s'étirant lentement.
Il leva les yeux vers le ciel en songeant à l'éternité, au poids de la philosophie dans l'ordre du monde, aux mille façons de préparer la purée de pommes de terres et à ce début d'érection qui l'avait tiré du sommeil. C'est pourquoi il s'étirait lentement. Ne pas commencer une journée par une érection, chez le lombric, eut été aussi incongru que se plonger dans une attitude de repli sur soi. Il existait bien un courant de pensée ésotérique qui prônait L'enroulement et le déroulement permanents mais il était marginal, n'apportait rien et plus précisément, pour ce qui nous concerne, n'éclairait en rien la vie modestement héroïque de Longue Brique le Lombric.
La partie aplatie du corps de celui-ci le faisait légèrement souffrir, lui rappelant sans cesse le jour maudit de la chute d'un parpaing sur son destin, son orgueil et accessoirement sur la moitié de sa longueur.

Il avança vers la lumière qui lui avait tant manquée.
L'accident, l'opération, sa convalescence dans le vivarium d'un certain Jean-Amédée, 10 ans, blondinet sadique particulièrement laid faisant l'admiration de ses parents et de l'administration scolaire, son évasion lente et laborieuse, la lutte contre le chien de jean-Amédée, abruti notoire pré, néo et post-sarkozyste, puis son retour vers la patrie souterraine, son engagement pour la liberté underground, son incarcération et sa libération, enfin, tout cela était derrière lui. Là résidait sa force. Plus rien ne pouvait lui arriver.

D'un mouvement vif et avisé il se dirigea vers les locaux du parti socialiste local en suivant les instructions que lui avait transmises la langoureusement cylindrique Pamela.

Lecteur, lectrice. cette aventure n'existerait pas sans ta capacité à remettre en question l'ordre immuable des conservatismes universels. Lectrice, lecteur, l'amitié qui nous lie doit constituer la force d'affronter les questions essentielles. Allons-y, donc.
Crois-tu que le vers est dans le fruit?
De la rose les épines sont-elles l'essence?
Pourquoi vivre à genoux quand on peut ramper vers la liberté? Désormais, considéreras-tu comme anodine l'érection matinale ou prendra-telle enfin la place qu'elle mérite dans les pensées symboliques qui forgent notre capacité à résister?

Ces questions ont-elles un sens alors que Longue Brique Le lombric avance vers son destin la tête pleine d'incertitudes et de la vision encore fraîche du corps nu de Pamela?

De la Vanité

La futilité des choses terrestres et le caractère transitoire de la vie sont au cœur de ce qu’est la vanité. De la satisfaction de soi-même au désir de paraitre, la vanité est avant tout le caractère de ce qui est vain et inutile.

Malgré cela, la vanité est de ces défauts qui sont les plus répandus chez les hommes. Les vaniteux sont parmi nous.

Mais qui sont ces vaniteux, pédants et ridicules, faisant preuve de prétention et qui sont toujours fiers et de ce qu’ils font ou ne font pas.

Trissotin des temps modernes faisant l’étalage de connaissances qu’ils ne maitrisent qu’en surface, ces vaniteux ne sont qu’un miroir de nous-mêmes car la vanité est un sentiment qui est en chacun de nous.

Il apparait lorsque l’on plait et que l’on se fait admirer, quand on se prostitue au regard des autres.

Très souvent, dans une quête qui conduit à l’exacerbation d’un besoin de reconnaissance, et pour nourrir son égo, le vaniteux se considère meilleur que tous. Ce n’est même pas dans ses propres qualités supposées qu’il va trouver matière à s’élever au dessus de ses semblables, mais plutôt dans les défauts qu’il voit en autrui.

Mais ce désir d’être approuvé par les autres n’est en fait qu’une forme d’humilité. En effet, selon le philosophe, « au delà de la vanité, il y a de l’humilité, une incertitude de soi que les éloges guérissent » (Bergson).

C’est peut être là le vrai visage des cuistres.


samedi 8 novembre 2008

Les aventures de Longue-Brique le lombric Saison 1 - Episode 2

Résumé: C'est la crise sur terre. Sous terre,ça baigne.


Longue-Brique le lombric était ce qu'il convient d'appeler un type sympa. Simple de goût mais aimant les beaux vêtements, la bonne bouffe et les lombriquettes.

C'était surtout un ami sincère et une grande gueule de renom. On lui devait quelques scandales mémorables dont celui des galeries remplies de mort-au-rat qui fut le théâtre de démissions en chaine dans la hiérarchie lombricale, système pyramidal construit en dehors de tout entendement raisonnable.

Mais on s'égare.

Sur terre, alors que les banquiers étaient asservis, réduits aux tâches les plus avilissantes de l'ordre social, Longue-Brique respirait enfin « l'air d'en haut ».

Deux ans, bordel. Deux ans à 'espérer ce moment. Il tira sur un bout de paille molle', s'en fit un clop savoureux, s'enfonça mollement dans une pomme pourrie telle une' idée sociale-démocrate' dans un crâne d'ex-gauchiste, puis il s'endormit peinard.

jeudi 9 octobre 2008

Les aventures de Longue-Brique le lombric. Saison 1 - épisode 1

Et ceux qui rampaient se levèrent

Ceux qui s'étaient levés s'envolèrent


Les lombrics voyant les banquiers debout sur le rebords de leurs fenêtres pensaient avoir hiberné depuis 1929.


Quelques parachutes dorés s'ouvrirent quand même, malgré l'interdiction qui planait sur cette méthode désormais décriée.

Des bulletins officiels circulaient, qui donnaient ordre de ne pas rattraper les banquiers dans leur chute, de ne pas matelasser les trottoirs dans le but d'amortir l'impact, de ne surtout pas secourir ceux qui vivaient encore.

Le banquier devint le paria. On lui mettait des coups en passant pour se soulager, les enfants lui jetaient des pelures de fruits pourris en riant et en le poursuivant.

Le banquier découvrit la gale, les puces, la faim. L'angoisse du lendemain et la peur qui va avec.

La peur avait changé de camp.

Sur Terre on s'amusait bien.

« Longue Brique » le lombric, ainsi appelé suite à la chute malheureuse d'un parpaing sur la moitié de sa longueur lui donnant ainsi un aspect mi-cylindrique, mi-aplati, décida que son heure était venue et qu'on allait voir ce qu'on allait voir.

La suite au prochain épisode

jeudi 14 août 2008

De la naïveté

Infecté par la gangrène du soupçon perpétuel et succombant à l’esprit des foules qui ne voient dans chacun des actes de nos prochains qu’un jeu d’intérêts personnels, l’homme du 21ème siècle, sous prétexte d’un impératif de lucidité, achève son œuvre de désenchantement.

Son analyse du monde qui se veut lucide, ses commentaires pseudo subversifs et ses critiques pleines d’amertumes l’ont conduit à reléguer ses rêves et ses utopies dans les méandres d’une existence consacrée à la négation d’une partie de lui-même.

Face à cet état de fait, le combat du mouvement « Libérez les lombrics » pourrait apparaitre comme naïf.

Mais il y a dans cette naïveté une forme de grâce.

Celle de ceux qui croient encore à la victoire de la liberté et de la justice et qui ne cèdent pas au renoncement.

mercredi 23 avril 2008

Ce n'est qu'un au revoir...

Citations du jour :
« Prolonger des adieux ne vaut jamais grand chose ; ce n'est pas la présence que l'on prolonge, mais le départ. »
Elisabeth Bibesco

mardi 26 février 2008

De la manipulation

Il est dans la nature des parasites capables de manipuler leurs hôtes en influençant leurs comportements par des procédés chimiques qui intriguent encore nombre de chercheurs.


C’est le cas du nématomorphe, un ver parasite (rien à voir avec un lombric), qui se développe dans l’abdomen de divers insectes en prenant bien soin de n’altérer aucun de leurs organes vitaux.
Ainsi lorsqu’il veut s’extirper de son hôte, il peut le forcer à se suicider en se jetant à l’eau, ce qui lui permet de retrouver le milieu aquatique indispensable à sa reproduction.




Mais il existe bien d’autres maîtres manipulateurs…


Dans une société qui court tout droit au mur, il convient de se poser la question de ces parasites manipulateurs qui se nourrissent de nos entrailles et qui nous poussent à notre perte.
Leurs procédés de manipulation sont bien connus... Ils sont à la fois politiques, économiques, et cathodiques.


Alors méfiez vous des contrefaçons...


mardi 5 février 2008

Du Renoncement

Dans un monde où l’on appartient plus qu’à soi même et où l’individu prime sur le groupe, il semble qu’on assiste au triomphe des forces obscures d’un individualisme qui opprime plus qu’il ne libère. C’est la naissance d’un homme nouveau : l’homo sceptico-nihiliste.

Cet homme nouveau fut l’un des nôtres. Il s’est juste laissé abuser par les sirènes de la matrice, renonçant à sa liberté et succombant au confort d’une servitude qui le condamne à abandonner ses rêves.

Tout ce qui n’est pas le théâtre et le drame du quotidien de ses intérêts particuliers n’existe plus pour lui.

Accablé par la monotonie de ses journées sans relief ni éclats, et par la perspective de lendemains qui déchantent, il erre, soumis aux vicissitudes d’une existence médiocre à la recherche de plaisirs éphémères condamnant toutes formes d’utopies.

Il est devenu finalement le meilleur allier de l’ordre établi en légitimant, par ses critiques pseudo subversives qui sont à la fois molles et désabusées, sa condition et celle de ses oppresseurs.

De Louxor à Petra, de Poutine à Kadhafi, le Front de Libération des Lombrics s’interroge finalement sur ses moyens à combattre le renoncement dans un monde où même « fumer en public » est devenu un acte de résistance face à une machine totalitaire qui s’engouffre jusqu'à la plus intime de nos pensées.

La capacité de chacun à tolérer ce qui pourrait être intolérable est fortement remise en cause.

Face à l’urgence le doute ne nous est plus permis. Nous devons à nouveau repartir aux fronts. Il nous apparaît que face au renoncement le salut viendra de notre capacité à rester unis et à continuer la lutte.

Amis de la Terre, intra terrestre, venu de plus loin,… unissons nos forces !

Il est temps pour nous de réaffirmer les valeurs de l’action collective face à l’arrogance d’un individualisme triomphant.

Il s’agit aujourd’hui de ne plus reculer face aux coups d’une propagande qui sous le prétexte de nous protéger, nous infantilise et nous prive de notre libre arbitre.

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Je renonce…comme lorsqu’on se blesse à trop de combats.
Je renonce…pour l’amour d’elle qui confond prison et amour de moi.
Je renonce…à l’éclat des nuits d’ivresses entre d’autres bras et ferme les yeux sur la beauté d’esprits qu’elle ne comprend pas.


mardi 25 décembre 2007

Accroche ton chariot à une étoile (RWE)

Errant, au coeur de la nuit, au hasard de la providence qui nous fait chavirer tel une barque à contre courant sans cesse refoulée vers les remous de nos servitudes. Me fracassant sur le rivage, je saisi ce blog comme une bouée de sauvetage pour faire parvenir ce message tel une bouteille dans un ocean d'aliénation insondable .
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Oui camarades... L'espoir n'est pas mort. J'ai toujours foi en cette lumière, en cette destiné qui chaque jour recule devant nous.
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Pour l'instant, elle nous échappe. Mais c'est sans importance.
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Demain, nous courrons plus vite, nous tendrons les bras plus avant... et un beau matin....
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Et avant de me noyer dans les abîmes d'un monde indifférent aux vicissitudes de nos semblables, je regarde au travers des nuages cette étoile, qui dans le froid de la nuit, brillera pour nous dire de continuer la lutte....



... pour info, notre étoile est rouge.

mardi 14 août 2007

Le Lombric ou l'experience du doute

En cette période estivale, où chacun recherche un petit coin propice à une pause, il est normal de vider son esprit de toutes ces contraintes du quotidien qui polluent nos existences et qui nous tiennent finalement dans notre paisible et confortable servitude.

Esclave de nous même et des contingences d’une société qui nous abreuve au formol, nous pouvons constater que nous ne sommes ni meilleur ni pire que ceux qui se dressent parfois contre nos idées.

Ainsi, alors que mon esprit errait de calembredaines en divagations, de fariboles en coquecigrues, je fus pris d’un doute absolu qui me paralysa de torpeur et qui me fis me poser cette question : « Pourquoi continuer ? »


Et soudain j’entendis une voix disant : « Oh! Homme de peu de foi. Pourquoi as-tu douté de Moi? (mathieu)»…
Mais fausse alerte c’était seulement la radio de mon voisin qui était branché sur présence FM.

Je restais donc toujours torturé par ce doute, à la recherche du sens à donner à mes actions.

En essayant de remonter de cause en cause à la source, j’en suis arrivé à la cause première, celle qui est inhérente à elle-même, et qui est aux origines de mon engagement.

Je compris que notre combat était porté par une communion entre des femmes et des hommes s’unissant par les mêmes sentiments. C’est cela qui nous fait finalement continuer. Cette cause nous dépasse et nous permet de sublimer et de réenchanter nos actes. Elle se veut à la fois libre et marquée d’un total désintéressement qui tend à l’affirmation du divin.

Mes doutes s’étant provisoirement estompés je me remis à croire dans l’avenir en me disant que le futur serait meilleur demain.

Si certains n’ont rien compris à ce texte, ils ne doivent surtout pas avoir peur. Et si le questionnement sur les sources de leur engagement rejailli, il suffit simplement de ce dire « que le doute est le commencement de la foi » et puis attendre que ça passe.

mercredi 11 juillet 2007

Le lombric et la société du spectacle

«A mesure que la nécessité se trouve socialement rêvée, le rêve devient nécessaire.»
Guy Debord - La société du spectacle



Jusqu'à quel point garde-ton sa dignité?

mercredi 4 juillet 2007

La Parabole du Lombric

La Parabole du Lombric est tiré d'un manuscrit sur papyrus contemporain des évangiles qui a été trouvé dans une grotte près du lac de Tibériade. Depuis des siècles ce texte est passé de main en main dans le monde trouble des collectionneurs d'objet à caractère religieux.

Ce manuscrit est un évangile apocryphe gnostique qui présente sous un autre jour les miracles du Christ et notamment celui où Jésus marcha sur l'eau.
Souvenons nous de nos cours de catéchisme:"Oh! homme de peu de foi. Pourquoi as-tu douté de Moi? Pourquoi as-tu voulu agir tout seul? "


Il se trouve que le Christ n'ait pas selon ce manuscrit marché sur l'eau. Il aurait plutôt rampé sur l'eau ... oui rampé comme un lombric. Certains exégètes diront qu'il aurait plutôt nagé comme une anguille...

Nous préférerons rester sourds à ces sarcasmes et voir plutôt la dimension spirituelle que prend notre combat grâce à cette importante découverte.


vendredi 15 juin 2007

Manifestation de Lombrics en colère


Lombric Part
Vidéo envoyée par liberezleslombrics
Dans cette manif' de droite, les lombrics ont crié des slogans du type "Afrique, Afrique, rembourse ta dette" ou encore "la culture sa fait mal à la tête".

Apologies idolâtres et consécrations cathodiques

Aujourd’hui le FLL (Front de libération des lombrics) a décidé de sortir de sa réserve. Les échéances électorales arrivent à leurs termes et le FLL entend reprendre sa place dans le débat public. En ces temps d’apologies idolâtres et de consécrations cathodiques, le FLL réaffirme sa vocation de contre pouvoir en restant vigilant face aux discours anesthésiants des serviles portes voix des nouveaux maîtres du palais.

Si l’ouverture semble être devenu la meilleure manière de concilier l’inconciliable, certains ont fait la démonstration que la politique restait encore ce perpétuel compromis entre compromis et compromission et qu’il y avait beaucoup plus d’intérêt dans la trahison que dans la fidélité. Il n’y a plus de place dans l’enfer de Dante, les traîtres sont revenus parmi nous.

« Libérez les lombrics » est une revendication non négociable. Ce combat que nous portons profondément en nous même ne pourrait se brader aux dorures des palais d’un pouvoir qui ne considère notre cause que par le mépris.

Ainsi, le FLL entend dès à présent poser le débat en dénonçant les tenants du pouvoir et leurs propagandes pleines d’artifices rhétoriques où se mêlent opacité du discours et transparence des idées.

La lutte continue…

jeudi 29 mars 2007

Qui sommes nous?




Il y a de la diversité chez les vers de terre. Chaque lombric est unique. C'est ce qui fait la richesse de leur civilisation. Apprenons à les connaitre... Le savoir et la connaissance sont les premiers pas vers le respect.

Sortez couvert !


Même en captivité les Lombrics sont sensibles aux maux qui affectent nos sociétés et ils se mobilisent... Alors protégez vous !

lundi 26 mars 2007


Hasta la victoria siempre

"Jusqu'à présent nous vivions dans la crainte... Desormais nous vivrons dans l'espoir!" T.B.