samedi 8 novembre 2008

Les aventures de Longue-Brique le lombric Saison 1 - Episode 2

Résumé: C'est la crise sur terre. Sous terre,ça baigne.


Longue-Brique le lombric était ce qu'il convient d'appeler un type sympa. Simple de goût mais aimant les beaux vêtements, la bonne bouffe et les lombriquettes.

C'était surtout un ami sincère et une grande gueule de renom. On lui devait quelques scandales mémorables dont celui des galeries remplies de mort-au-rat qui fut le théâtre de démissions en chaine dans la hiérarchie lombricale, système pyramidal construit en dehors de tout entendement raisonnable.

Mais on s'égare.

Sur terre, alors que les banquiers étaient asservis, réduits aux tâches les plus avilissantes de l'ordre social, Longue-Brique respirait enfin « l'air d'en haut ».

Deux ans, bordel. Deux ans à 'espérer ce moment. Il tira sur un bout de paille molle', s'en fit un clop savoureux, s'enfonça mollement dans une pomme pourrie telle une' idée sociale-démocrate' dans un crâne d'ex-gauchiste, puis il s'endormit peinard.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Vous, qui vous permettez de raconter ma vie,
Vous, qui ne connaissez rien à la moindre de mes envies !
Je veux que vous sachiez pour que l’on me comprenne
Lorsque vous vous trompez et que cela me gène.
Ainsi donc, pour vous, moi, petit Longue-Brique,
Celui qui met les bouts dès qu’on lui dit : « Je t’aime »
Ainsi donc pour vous, mon âme va, bohème,
D’un corps à l’autre et tout ça, selon vous, sans gène.
Mais s’il est vrai que pour moi l’amour n’a qu’un prix :
Celui d’un grand tracas qui s’enfuit sans un cri,
Les raisons qui me poussent à vivre cette histoire
Ne sont connues de tous et restent à mon égard
Chansonnier malhonnête et si vous continuez
À chanter à tue-tête ma vie sans vous soucier :
Ce que l’on peut souffrir pour une phrase de trop
Je viendrai vous couvrir de honte et de sanglots.
Vous, qui vous permettez de chantonner ma vie
Vous, qui ne savez rien du moindre de mes soucis
Je vous prie, commencez, pour que l’on se comprenne
PAR CONTER VOTRE VIE, MAIS NE CHANTEZ PAS LA MIENNE !

(Les Ogres)