mardi 14 août 2007

Le Lombric ou l'experience du doute

En cette période estivale, où chacun recherche un petit coin propice à une pause, il est normal de vider son esprit de toutes ces contraintes du quotidien qui polluent nos existences et qui nous tiennent finalement dans notre paisible et confortable servitude.

Esclave de nous même et des contingences d’une société qui nous abreuve au formol, nous pouvons constater que nous ne sommes ni meilleur ni pire que ceux qui se dressent parfois contre nos idées.

Ainsi, alors que mon esprit errait de calembredaines en divagations, de fariboles en coquecigrues, je fus pris d’un doute absolu qui me paralysa de torpeur et qui me fis me poser cette question : « Pourquoi continuer ? »


Et soudain j’entendis une voix disant : « Oh! Homme de peu de foi. Pourquoi as-tu douté de Moi? (mathieu)»…
Mais fausse alerte c’était seulement la radio de mon voisin qui était branché sur présence FM.

Je restais donc toujours torturé par ce doute, à la recherche du sens à donner à mes actions.

En essayant de remonter de cause en cause à la source, j’en suis arrivé à la cause première, celle qui est inhérente à elle-même, et qui est aux origines de mon engagement.

Je compris que notre combat était porté par une communion entre des femmes et des hommes s’unissant par les mêmes sentiments. C’est cela qui nous fait finalement continuer. Cette cause nous dépasse et nous permet de sublimer et de réenchanter nos actes. Elle se veut à la fois libre et marquée d’un total désintéressement qui tend à l’affirmation du divin.

Mes doutes s’étant provisoirement estompés je me remis à croire dans l’avenir en me disant que le futur serait meilleur demain.

Si certains n’ont rien compris à ce texte, ils ne doivent surtout pas avoir peur. Et si le questionnement sur les sources de leur engagement rejailli, il suffit simplement de ce dire « que le doute est le commencement de la foi » et puis attendre que ça passe.