vendredi 26 décembre 2008

De la Vanité

La futilité des choses terrestres et le caractère transitoire de la vie sont au cœur de ce qu’est la vanité. De la satisfaction de soi-même au désir de paraitre, la vanité est avant tout le caractère de ce qui est vain et inutile.

Malgré cela, la vanité est de ces défauts qui sont les plus répandus chez les hommes. Les vaniteux sont parmi nous.

Mais qui sont ces vaniteux, pédants et ridicules, faisant preuve de prétention et qui sont toujours fiers et de ce qu’ils font ou ne font pas.

Trissotin des temps modernes faisant l’étalage de connaissances qu’ils ne maitrisent qu’en surface, ces vaniteux ne sont qu’un miroir de nous-mêmes car la vanité est un sentiment qui est en chacun de nous.

Il apparait lorsque l’on plait et que l’on se fait admirer, quand on se prostitue au regard des autres.

Très souvent, dans une quête qui conduit à l’exacerbation d’un besoin de reconnaissance, et pour nourrir son égo, le vaniteux se considère meilleur que tous. Ce n’est même pas dans ses propres qualités supposées qu’il va trouver matière à s’élever au dessus de ses semblables, mais plutôt dans les défauts qu’il voit en autrui.

Mais ce désir d’être approuvé par les autres n’est en fait qu’une forme d’humilité. En effet, selon le philosophe, « au delà de la vanité, il y a de l’humilité, une incertitude de soi que les éloges guérissent » (Bergson).

C’est peut être là le vrai visage des cuistres.


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