jeudi 14 août 2008

De la naïveté

Infecté par la gangrène du soupçon perpétuel et succombant à l’esprit des foules qui ne voient dans chacun des actes de nos prochains qu’un jeu d’intérêts personnels, l’homme du 21ème siècle, sous prétexte d’un impératif de lucidité, achève son œuvre de désenchantement.

Son analyse du monde qui se veut lucide, ses commentaires pseudo subversifs et ses critiques pleines d’amertumes l’ont conduit à reléguer ses rêves et ses utopies dans les méandres d’une existence consacrée à la négation d’une partie de lui-même.

Face à cet état de fait, le combat du mouvement « Libérez les lombrics » pourrait apparaitre comme naïf.

Mais il y a dans cette naïveté une forme de grâce.

Celle de ceux qui croient encore à la victoire de la liberté et de la justice et qui ne cèdent pas au renoncement.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

la naïveté a des défauts, mais aucun vices, c'est peut être là qu'apparaît l'état de grâce. On sait aussi qu'elle est souvent l'apanache des grands hommes, qui ont su changer voir révolutionner (c'est pas un gros mot !) le monde en faisant triompher "liberté et justice". Mais malheureusement,on sait aussi que toute révolution a pour corolaire le massacre des innocents. Comment choisir son camp ?

Anonyme a dit…

Ca va vraiment pas mieux !